TV
Infos   /   A La Une   /   Europe   /   L’INFO EN CONTINU

PGAC: Sergueï Kislyak interpelle les États-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le premier vice-président de la commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie Sergueï Kislyak. ©Getty Images

En marge du Conférence sur la sécurité de Munich, le 17 février, le premier vice-président de la commission des affaires étrangères du Conseil de la Fédération de Russie, Sergueï Kislyak, a exhorté le sous-secrétaire d’État à respecter le droit international et à honorer ses engagements.

Sergueï Kislyak a appelé les Américains à se montrer à la hauteur de leurs engagements.

Ont assisté à la conférence de Munich, la Chine, l’Estonie et la Corée du Sud. Le sous-secrétaire d’État américain, John Sullivan, y était présent aussi.

La réunion a porté sur « la sûreté nucléaire ». L’orateur russe s’est attardé sur les différends qui opposent son pays aux États-Unis concernant la mise en œuvre du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et leur position envers l’accord sur le nucléaire iranien (PGAC).

Dans un discours appuyé de preuves et de documents tangibles, il a d’abord déclaré que l’AIEA, par la voix de ses experts, avait jusqu’à présent confirmé à plusieurs reprises le respect de l’Iran à l’accord nucléaire.

« On dit récemment que les Américains envisagent de revoir leur engagement envers l’accord nucléaire. Si cela se produit, ce sera un sérieux coup porté au système de non-prolifération », a déclaré M. Kislyak.

« C’est un signal très négatif envoyé à la Corée du Nord parce que tout le monde veut que ce pays règle la question des armes nucléaires par la négociation », a-t-il indiqué.

Il a ensuite qualifié le Pacta Sunt Servanda de principe fondamental du droit international et a déclaré : « Si vous avez conclu un accord avec une partie, vous devez vous y engager rationnellement et courageusement. »

Principe bien connu du droit des obligations et du droit international public, le Pacta sunt servanda signifie donc que les parties à une convention doivent respecter les obligations qui en découlent et ne sauraient en aucune manière s’en affranchir. 

Dans le cadre de l’accord nucléaire, les sanctions unilatérales des États-Unis liées au nucléaire contre l’Iran ont été suspendues, et le président américain s’engage à renouveler le gel des sanctions tous les quatre mois, conformément à la législation nationale.

Donald Trump a déclaré le mois dernier, lorsqu’il a renouvelé la suspension des sanctions, que c’était la dernière fois qu’il le faisait à moins que le Congrès américain et l’UE ne corrigent les « terribles défauts » de l’accord nucléaire.

Donald Trump a accepté, vendredi soir, de maintenir la suspension des sanctions contre l’Iran en contrepartie d’un gel du programme nucléaire iranien. La Maison-Blanche veut un accès immédiat des inspecteurs internationaux, à tous les sites nucléaires iraniens, ce qui n’est prévu que graduellement par le PGAC, ainsi qu’un gel indéfini, et non pas limité à 5 à 10 ans, des activités d’enrichissement d’uranium de Téhéran.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV