La Maison Blanche a menacé la Russie de « conséquences internationales », dans un communiqué paru le 15 février.
Le Royaume-Uni et les États-Unis ont pointé du doigt jeudi la responsabilité de Moscou, en particulier son armée, dans la cyberattaque NotPetya qui avait affecté plusieurs milliers d'ordinateurs à travers le monde en juin 2017, des accusations « catégoriquement » démenties par le Kremlin.
L'attaque informatique NotPetya a été « la plus destructrice et la plus coûteuse de l'histoire », selon le communiqué. De même, la Maison Blanche prétend que la cyberattaque présumée russe était «irresponsable et sans discernement» et que cela entraînerait à coup sûr des conséquences sur le plan international pour Moscou.
« Le virus destructeur NotPetya s’était à l’époque répandue à une grande vitesse partout dans le monde, infligeant des dégâts de milliards de dollars aux systèmes informatiques notamment à travers l’Europe, l’Asie et les États-Unis », ajoute le communiqué.
Démarrée en Ukraine et en Russie avant de se propager au monde entier, l'attaque au rançongiciel (ransomware) avait contaminé des milliers d'ordinateurs. Elle avait notamment perturbé des multinationales et infrastructures critiques, comme les contrôles sur le site de l'accident nucléaire de Tchernobyl et les ports de Bombay et d'Amsterdam.
Le Royaume-Uni a réitéré les accusations US qui s'inscrivent dans une série d'imputations visant la Russie et son armée, désignés comme responsables de l'attaque informatique NotPetya.