Selon le porte-parole du ministère palestinien de la Santé, l’armée israélienne ouvre délibérément le feu sur les palestiniens dans les zones frontalières de Gaza.
Le porte-parole du ministère palestinien de la Santé, Achraf al-Qoudra a déclaré que l’armée israélienne avait mis dans son ordre du jour la politique de tir à balles réelles sur les civils palestiniens. Les blessés transférés aux hôpitaux de Gaza ont été touchés délibérément par balles réelles et certains d’entre eux ont été visés à la tête, au dos et aux jambes.
Les militaires du régime de Tel-Aviv ont essayé de disperser les manifestants palestiniens avec des balles réelles, en caoutchouc et au gaz lacrymogène.
Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé que le nombre des Palestiniens qui avaient été blessés en Cisjordanie, atteignait les 265 personnes, dont 12 blessés par balles réelles, 58 autres touchés par balles en caoutchouc et 195 autres intoxiqués, en inhalant du gaz lacrymogène.
Protestant contre la mort en martyr d’Ahmed Nasr Jarrar, auteur d’une opération armée à Naplouse, les Palestiniens ont manifesté, hier 9 février, massivement à l’occasion du 10e vendredi de colère, depuis la reconnaissance de Qods comme capitale d’Israël par Trump. 39 citoyens palestiniens ont été blessés, en ce vendredi, par balles dont l’un se trouve dans état critique.
Le Comité populaire pour la lutte contre le blocus de Gaza a annoncé, hier 9 février, que 80% des familles palestiniennes vivaient sous le seuil de pauvreté et que le taux de chômage a dépassé la barre de 50%.
Cet organe non-gouvernemental a déclaré dans un communiqué que la moitié des habitants de cette région dépendraient des aides humanitaires et que la moyenne de pauvreté y a augmenté de 80% à cause du blocus d’une décennie imposé par le régime israélien.
Selon la chaîne arabophone iranienne Al-Alam, suite aux attaque des militaires israéliens, les Palestiniens se sont défendus en lançant des cocktails Molotov, non loin de la mosquée d’al-Aqsa.