Le ministre russe des Affaires étrangères a mis en garde contre les conséquences imprévisibles de l’annulation de l’accord nucléaire.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a averti, le mercredi 7 février, que toute tentative destinée à perturber l’accord nucléaire risquerait d’être accompagnée des conséquences imprévisibles.
Lors d’un discours, prononcé à Moscou, Sergueï Lavrov a prôné le maintien de l’accord nucléaire signé en juillet 2015 entre l’Iran et les 5+1.
Le 12 janvier, le président américain Donald Trump a prolongé, sous conditions, la suspension des sanctions anti-iraniennes décidée suite à la signature de l’accord nucléaire avec l’Iran, en juillet 2015.
D’ici la prochaine échéance de suspension des sanctions, dans 95 jours pour les principales d’entre elles, « Trump entend travailler avec les partenaires européens sur un accord de suivi » visant à durcir les conditions du texte de 2015.
Dans une autre partie de son discours, M. Lavrov s’est attardé sur le conflit nucléaire dans la péninsule coréenne, souhaitant que les États-Unis ne s’engagent pas dans une action militaire.
« Un conflit militaire dans la péninsule coréenne risque de coûter la vie à des millions de personnes. J’espère que les États-Unis n’allumeront pas la mèche d’un tel conflit », a-t-il ajouté.
Le secrétaire d’État adjoint des États-Unis, Mike Pence, en visite à Tokyo, a fait part aujourd’hui de la décision de Washington d’adopter des sanctions sans précédent contre Pyongyang.
Des rumeurs circulent sur une possible intention des autorités américaines de lancer « une attaque militaire limitée » contre les installations atomiques et balistiques de la Corée du Nord.