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Afrin : 14 éléments turcs et pro-Ankara tués

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Chars turcs en mouvement dans la province de Kilis non loin de la frontière avec la Syrie, le 31 janvier 2018. ©Reuters

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) affirme que 14 soldats de l’armée turque et éléments terroristes à la solde d’Ankara ont été tués au cours de ces dernières 24 heures, à Afrin, dans la province syrienne d’Alep.

Selon l’IRNA, l’instance liée aux opposants syriens (OSDH) a annoncé que 14 éléments terroristes soutenus par la Turquie et militaires turcs avaient trouvé la mort dans le cadre de l’opération baptisée « Rameau d’olivier » à Afrin.

Il est à noter que l’armée turque a lancé, samedi dernier, son opération « Rameau d’olivier » dans l’objectif de chasser les unités kurdes d’Afrin.

Selon les médias turcs, plus de 6 000 militaires participent à l’opération turque à Afrin, dans le nord de la Syrie.

L’agence de presse Anadolu a rapporté que l’armée turque avait intensifié ses attaques ces derniers jours et qu’elle avait déjà réussi à prendre le contrôle de régions sensibles, dont le mont stratégique de Barsaya au nord-est d’Afrin ainsi que le village d’Omar Oshaqi 

Pour Ankara, cette opération vise à détruire les groupes terroristes tels que le PKK et Daech à Afrin et à sauver le peuple de cette région, sujet à l’oppression et à la tyrannie.

Les autorités d’Ankara prétendent qu’elles sont pour le maintien de l’intégrité territoriale syrienne et que les forces militaires turques quitteront la région une fois les terroristes réprimés.

La menace kurde semble avoir fourni au président Erdogan le prétexte nécessaire pour intervenir dans le nord de la Syrie, peut-être pas pour l’occuper définitivement, comme il l’a dit lui-même, mais pour faire place nette en faveur des Américains. Il s’agit surtout pour la Turquie d’empêcher un retour de l’autorité de l’État syrien dans cette région. L’idée de la zone d’exclusion aérienne si chère à Erdogan tout au long de la guerre contre Damas revient en force, à cette différence près que la Turquie a pu convaincre la Russie de la soutenir. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV