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Le Liban se rallie à la Turquie face à l’Arabie saoudite

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre libanais Saad Hariri (G) serre la main du Premier ministre turc Binali Yildirim à Ankara, le 31 janvier 2018. ©AFP

Le Premier ministre libanais a porté un coup sévère à l’Arabie saoudite, en demandant à la Turquie de contribuer au renforcement de l’armée et des forces de sécurité ainsi que d’investir dans les infrastructures du Liban.

L’Arabie saoudite continue de recevoir des gifles en série de la part du Liban. La dernière serait un poste, publié par le Premier ministre libanais Saad Hariri sur les réseaux sociaux, à l’issue de sa visite officielle à Ankara, à l’invitation de son homologue turc Binali Yildirim.

« J’ai demandé au gouvernement turc de soutenir le plan du renforcement de l’armée et des forces de sécurité ainsi que d’investir dans les infrastructures du Liban. J’ai aussi proposé que le secteur privé de la Turquie fournisse un tiers des fonds dont ont besoin les projets infrastructurels du Liban », a écrit Saad Hariri.

Bien que bref, ce poste est porteur de nombreux messages sans oublier que le Premier ministre libanais parle de la Turquie, un pays qui n’est pas considéré comme « allié » par l’Arabie saoudite, notamment quant aux dossiers tels que la crise du Qatar.

« L’armée » et « l’infrastructure » constituent deux domaines majeurs et cruciaux dans lesquels l’Arabie saoudite ne tolère la présence de personne, notamment des parties qui ne sont pas dans le cercle de ses alliés.

Dans un autre poste, Saad Hariri, détenu récemment en Arabie saoudite, a écrit : « Yildirim et moi, nous partageons la même idée sur la décision de Trump de reconnaître la ville de Qods en tant que capitale d’Israël. Nous nous y opposons ».

Là aussi, Saad Hariri s’annonce bien loin de la position de Riyad qui appelle, aux côtés des Émirats arabes unis, les pays arabes à se soumettre à « l’accord du siècle », après la reconnaissance par les États-Unis de Qods en tant que capitale d’Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV