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Moscou exclut toute normalisation de ses relations avec Washington

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cette photo, prise le 11 novembre 2017, montre le président américain Donald Trump (G) et son homologue russe Vladimir Poutine à Danang, au Vietnam. ©AFP

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré le mercredi 31 janvier que la publication du « Rapport Kremlin » mettait une fois de plus en évidence le caractère imprévisible des États-Unis.

« Malheureusement, nous sommes en contact avec des partenaires imprévisibles. Nous devrons désormais conformer nos attentes à ce niveau d’imprévisibilité. Le président Poutine a dit hier qu’il fallait agir dans le cadre de nos intérêts nationaux », a expliqué Dmitri Peskov.

Il a ajouté que la publication de cette liste était un geste hostile de la part des Américains et que Moscou ne voyait aucune perspective claire pour un réchauffement entre la Maison-Blanche et le Kremlin. 

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. (Photo d’archives)

Le Trésor américain a publié, dans la nuit du lundi 29 au mardi 30 janvier, une liste de 114 hommes politiques et 96 hommes d’affaires russes largement considérés comme des cibles potentielles des nouvelles sanctions.   

Le « Rapport Kremlin » concerne 114 officiels et 96 hommes d’affaires, dont le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le Premier ministre, Dmitri Medvedev, et de hauts responsables des services de renseignement russes. Y figurent également des dirigeants de grandes entreprises publiques, comme le géant de l’énergie Rosneft et la Sberbank.

Lire aussi : Les membres du cabinet russe sous le couperet des sanctions

Le président russe Vladimir Poutine a souligné le mardi 30 janvier que la publication par les États-Unis d’une liste noire de personnalités russes était une mesure hostile qui porterait atteinte aux relations entre les deux grandes puissances, sans manquer de préciser que Moscou ne céderait pas aux pressions américaines. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV