Les terroristes paieront le prix fort pour leurs attaques contre les frontières de la Turquie, a déclaré Recep Tayyip Erdogan, tout en précisant que l’offensive Rameau d’olivier s’étendrait vers d’autres villes syriennes.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que l’opération Rameau d’olivier, menée contre des cibles militaires de l’organisation terroriste PYD/PKK depuis le 23 janvier, inclurait la ville de Manbij (nord de la Syrie), soulignant que les terroristes paieraient le prix fort pour leurs attaques contre les frontières de son pays.
Il a tenu ces propos dans un discours prononcé lors de la sixième conférence périodique du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir), dans la province de Corum, dans le centre de la Turquie.
Manbij est l’une des villes où sont également présentes les troupes américaines, dont Ankara a demandé le retrait.
Le général Joseph Votel, commandant des forces américaines au Proche-Orient, a déclaré ce dimanche en réponse à cette demande que Washington n’avait pas l’intention de retirer ses troupes pour le moment.
M. Erdogan a poursuivi en disant que son pays ne cherchait pas à occuper la région d’Afrin ou d’autres régions de la Syrie et qu’il accueillait trois millions et demi de réfugiés syriens.
Depuis le début de l’offensive, 480 miliciens kurdes et 20 militaires turco-syriens ont été tués, dont sept étaient des membres de l’armée turque.
Aux côtés de l’armée turque, l’Armée syrienne libre (ASL) fait partie de l’opération. Les forces turques ont réussi à nettoyer et à défricher la région, ainsi que le mont de Barsaya et le village de Jando au sud.
Pour Ankara, les Unités de protection du peuple sont l’aile armée du Parti de l’union démocratique, et les Forces démocratiques syriennes, la branche syrienne du groupe terroriste du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).