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Les Yéménites doivent prendre en main leur destin (Moscou)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Négociations de paix yéméno-yéménites à Genève, en juin 2015. ©AFP

Tout en saluant la reprise du dialogue yéméno-yéménite, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a annoncé que « ce sont les Yéménites, et eux seuls, qui devront déterminer leur propre sort ».

S’exprimant, le jeudi 25 janvier, lors de sa conférence de presse hebdomadaire devant des journalistes russes et étrangers, Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a déclaré que son pays saluerait la relance des pourparlers inter-yéménites, puisque cela est conforme aux principes fondamentaux de la politique étrangère russe.

Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe. ©Sputnik

« La Russie observe minutieusement la situation politique, militaire et humanitaire au Yémen. C’est au peuple yéménite de décider de son propre sort », a-t-elle indiqué.

Dans ce droit fil, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait appelé à passer le plus rapidement possible d’un scénario militaire à un dialogue politique au Yémen.

« Il n’y a pas d’autre solution que de mettre fin le plus vite possible à une confrontation armée au Yémen », avait déclaré le chef de la diplomatie russe.

Mohammed Abdessalam, porte-parole du mouvement Ansarallah. ©Al-Manar

Il est à rappeler qu’une délégation du mouvement yéménite Ansarallah, présidée par son porte-parole Mohammed Abdessalam, s’est rendue à Oman, le jeudi 25 janvier, pour des discussions politiques.

L’Arabie saoudite a lancé, en mars 2015, une offensive d’envergure contre la population yéménite dans l’objectif de permettre le retour au pouvoir du président démissionnaire Abd Rabbo Mansour Hadi.

Cette offensive a fait, jusqu’ici, des milliers de morts et de blessés, dont des femmes et des enfants, et des centaines de milliers de déplacés. 80 % des installations infrastructurelles de ce pauvre pays arabe ont été détruites. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV