Les drones prédateurs américains ont tué, jusqu’ici, des milliers de personnes dont une grande partie fut des civils. Mais ces assassins en fer, d’où ils sont dirigés ?
Selon un article, publié le mardi 23 janvier dans le quotidien britannique The Guardian, « c’est depuis la base militaire McConnell, située dans le centre du Kansas, que ces appareils volants sont téléguidés par des centaines d’experts et d’informaticiens, considérés par les peuples afghan, somalien, pakistanais, irakien et yéménite comme étant les assassins de leurs êtres chers ».
Les experts de cette unité contrôlent, en direct, des dizaines de drones prédateurs. Quoiqu’ils disent bien faire attention aux civils, cette unité a la réputation d’être la plus meurtrière parmi les unités de l’armée américaine. Depuis 2002, plus de 10 000 personnes ont perdu la vie sous les bombes de l’armée américaine au Yémen, en Afghanistan, au Pakistan et en Somalie. Une importante partie de ces morts est due à ces drones assassins.
Les experts du groupe Airwars, dont la mission et de surveiller les frappes aériennes de la coalition internationale, disent que l’unité américaine des drones assassins a tué, en elle seule, 6 000 personnes en Irak et en Syrie.