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Washington, responsable de la crise dans le nord de la Syrie (Moscou)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’armée turque bombarde les position des YPG, en Syrie, le 20 janvier. (Illustration)

Suite au lancement de l'offensive de l'armée turque à Afrin, la Russie a accusé les États-Unis d'être en partie responsables de la crise dans le nord de la Syrie. 

«Les livraisons incontrôlées d’armements modernes du Pentagone aux combattants pro-américains dans le nord de la Syrie […] ont contribué à l'escalade rapide des tensions et ont provoqué l'opération spéciale turque», a fait savoir le 20 janvier le ministère russe de la Défense dans un communiqué cité par RT, au sujet de l’opération « Rameau d’olivier » lancée par la Turquie sur la région syrienne d’Afrin.

Qualifiant les actions des États-Unis dans la région de «provocatrices», la Défense russe a en outre accusé la Maison Blanche de chercher «l'anéantissement de la souveraineté syrienne».

Dans un second communiqué, le ministère russe de la Défense a également affirmé que l’opération militaire turque en cours avait incité les forces russes stationnées dans la région à regrouper et à déplacer des unités de la police militaire russe et des agents du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit vers le village de Tell-Adjar, à l'est de la ville d’Afrin.

L’aide militaire américaine aux Kurdes a suscité à de nombreuses reprises de vives critiques de la part de la Turquie, alliée de Washington au sein de l'OTAN. La récente décision américaine de créer en Syrie une armée aux frontières de 30 000 hommes, et d'en confier la direction aux Unités de protection du peuple kurdes (YPG), ennemis jurés de la Turquie, avait provoqué l'ire de Recep Tayyip Erdogan.

Ce 20 janvier, le président turc a déclaré que l'opération "Rameau de l'olivier" visant la ville syrienne d'Afrin avait «de facto commencé sur le terrain».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV