La Russie tire la sonnette d’alarme quant à la propagation du terrorisme chimique qui pourrait outrepasser les frontières du Moyen-Orient.
Lors de son intervention, jeudi 18 janvier, lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU axée sur la non-prolifération des armes de destruction massive « ADM », le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a déclaré: « Il est nécessaire de prendre en considération de réels risques de propagation du terrorisme chimique au-delà du Proche-Orient étant donné le nombre important de combattants étrangers parmi les extrémistes. Venus en Syrie et en Irak de l'étranger, des terroristes ont déjà eu la possibilité d'acquérir une expérience pratique et des compétences pour créer et utiliser des armes chimiques. »
« Certains pays occidentaux préfèrent fermer les yeux sur l’usage par les terroristes des armes chimiques en Irak et en Syrie, ce qui contredit certaines résolutions onusiennes », a-t-il fait savoir.
Sergueï Lavrov a ajouté: « Nous avons proposé à plusieurs reprise d'adopter une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU ou au moins une déclaration de son président condamnant les actes concrets de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie et en Irak. Malheureusement, toutes nos propositions ont suscité une résistance de la part de nos collègues occidentaux qui préfèrent fermer les yeux sur les faits d'utilisation et même de fabrication d'armes chimiques par les terroristes et qui lancent des allégations contre Damas. »