Le vice-président de la commission de la Défense et de la Sécurité du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Franz Klintsevitch constate la piste américaine dans la poursuite des frappes de drones contre les installations militaires russes sur le territoire syrien.
Les forces russes en Syrie ont repoussé l’attaque de 13 drones contre les bases de Hmeimim et de Tartous.
« Dix drones se sont approchés de la base aérienne russe de Hmeimim et trois autres, de la base navale russe à Tartous », a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué cité par les médias.
Le communiqué précise que ces attaques organisées à des fins terroristes avaient eu lieu dans la nuit du 5 au 6 janvier, ajoutant qu’elles n’ont fait ni victime ni dégât matériel.
D’après le ministère russe de la Défense, les terroristes ont fait usage pour la première fois des drones, lancés d’une distance de 50 km, dotés de techniques modernes de guidage selon les coordonnées satellitaires GPS.
Franz Klintsevitch a estimé que de telles attaques contre des installations militaires russes en Syrie n’auraient pas pu être réalisées sans l’aide des services de renseignement. "Une telle action n’était pas possible sans avoir bénéficié des fonds et profité des équipements auxiliaires et des soutiens techniques nécessaires", a-t-il fait remarquer.
En allusion au fait que l’accès à de tels moyens n’était pas possible en Syrie, ce sénateur de haut rang russe a estimé que cette attaque était l’œuvre des services de renseignement dirigés par les États-Unis.
Il s’est ensuite indigné des actions hypocrites des forces spéciales des pays occidentaux pour dire : « D’une part, les agences de renseignement américaines nous mettent au courant des attaques terroristes à Saint-Pétersbourg, mais en même temps elles entraînent et équipent les autres pour lancer des attaques terroristes contre nos installations militaires en Syrie ».
Dans la nuit du 6 janvier, des systèmes de défense aérienne russes ont déjoué une attaque terroriste de drones ciblant la base aérienne de Hmeimim et la base navale de Tartous.
