Les forces conjointes yéménites ont tiré un missile sur les positions des mercenaires à l’est de Sanaa.
L’unité balistique de l’armée yéménite et d'Ansarallah s’en est pris, lundi 25 décembre, tôt dans la matinée, aux positions des mercenaires de l’Arabie saoudite à Naqil al-Fardha dans la ville de Nehm à Sanaa. Le missile a percuté avec précision sa cible et a tué ou blessés un nombre de mercenaires, selon l’agence d’information yéménite Al-Masirah.
La veille, l’unité balistique yéménite a tiré un missile Qaher M-2 sur les repaires des mercenaires à la solde de Riyad à Nehm. L’attaque a été menée, dimanche après-midi, et détruit des positions des mercenaires, a rapporté Al-Masirah.
Par leurs attaques, les forces yéménites répondent, en fait, aux raids et bombardements aériens quotidiens de l’Arabie saoudite et ses alliés contre les zones civiles du Yémen. Les frappes aériennes du samedi ont fait au moins 25 morts et 13 blessés côté civil.
Le Yémen résiste, cependant, ferme et solidaire, devant l’ennemi saoudien lui infligeant d’importants dégâts. 1.200 chars et véhicules blindés, 12 hélicoptères Apache, 5 chasseurs F-16, plus de 20 drones d’espionnage et 10 bâtiments de guerre ont été détruits, depuis le début de l’agression militaire saoudienne en mars 2015, selon le dernier rapport du ministère yéménite de la Défense. Des centaines de bases militaires et centres de commandement ont été visées et détruits à Najran, Jizan et Asir en Arabie saoudite.
Son intervention militaire lui a, aussi, coûté cher du point de vue économique: le déficit budgétaire de 15% du PIB et la réduction des réserves énergétiques de 737 en 2014 à 437 actuellement. À cela s'ajoute la hausse des frais militaires qui s’élèvent à plus de 81 milliards de dollars. L'Arabie saoudite se place ainsi au troisième rang, après les États-Unis et la Chine, des pays consacrant le plus de budget aux activités militaires.