Reuters a fait part de la démission du président du Parlement du Kurdistan irakien, Youssef Mohamad.
La nouvelle nous parvient au moment où, le sait-on, la région autonome du Kurdistan d’Irak traverse une très mauvaise passe : les Kurdes irakiens se sentent chaque jour davantage écrasés sous le poids des problèmes d’ordre politique, économique non résolus auxquels vient s'ajouter celui de l'absence des services les plus élémentaires rendant ainsi la situation pour cette communauté ethnique millénaire difficile sinon impossible.
Pendant ce temps, la ville de Rania dans la région du Kurdistan a été le théâtre de manifestations populaires les plus intenses. Cinq personnes ont été tuées et 90 ont été blessées dans les manifestations. Des protestataires furieux ont incendié les centres et les bureaux du Parti démocratique du Kurdistan au pouvoir et de l'Union patriotique.
