Acculé dans ses derniers retranchements dans le sud de la capitale syrienne, les terroristes refusent de se déclarer forfaits dans le camp de Yarmouk ainsi que dans les régions frontalières de la Syrie avec l'Irak.
De violents affrontements ont éclaté, dans la nuit de lundi à mardi, entre les terroristes de Daech et l’armée syrienne dans le camp de Yarmouk, à proximité de l’avenue de Palestine et à 8 kilomètres du centre-ville de Damas.
Les unités balistiques et d’artillerie de l’armée ont bombardé les bastions des terroristes dans le camp de Yarmouk et des détonations retentissaient jusqu'au sud de la capitale.
Mercredi 6 décembre, les daechistes ont emprunté l’avenue Abu Torabi avant d'envahir les positions de l’armée syrienne et d'occuper plusieurs complexes résidentiels dans le quartier d’al-Tazamen. Après quelques heures de conflit, l’armée syrienne a nettoyé ces localités et ont annoncé un retour à la normale.
Le camp de Yarmouk est également occupé par des éléments d’al-Nosra. Tandis que ces derniers étaient censés quitter la région conformément à l’accord de trêve
L’anéantissement des bastions de Daech en Syrie dont ceux se trouvant dans la ville d’Abou Kamal à Deir ez-Zor, a marqué la fin du groupe terroriste de Daech. Pourtant, quelques groupuscules restent plus ou moins actifs dans la rive orientale de l’Euphrate qui s'étend de la frontière avec l’Irak dans la province de Deir ez-Zor, des déserts de la province de Homs, au nord de la province de Hama et Yarmouk dans le sud-ouest de Deraa.