Les victoires remportées sur le terrain par la Syrie avec le soutien de la Russie et l’Iran ont amené les États-Unis à accepter le maintien d’Assad jusqu’en 2021, rapporte The New Yorker.
Selon le rapport cité par Tasnim News, l’administration américaine a décidé d’accepter la présence de Bachar al-Assad à la tête de la Syrie jusqu’aux prochaines élections de 2021.
« Cette approche témoigne de la réalité militaire sur le terrain et des succès enregistrés par les alliés de la Syrie, à savoir l’Iran, la Russie et le Hezbollah libanais en faveur du renforcement du gouvernement syrien », indique The New Yorker citant des responsables européens et américains.
« Bien que les États-Unis aient dépensé depuis 2014 plus de 14 milliards de dollars pour leur campagne anti-Assad, cependant les réalités sur le terrain ont imposé à Washington le maintien d’Assad au pouvoir pour au moins quatre autres années », a précisé le journal avant d’indiquer que la mise à l’écart du président syrien, proposée par les opposants comme condition préalable au rétablissement de la paix et à une transition politique en Syrie, était une exigence irréaliste.
« Du point de vue diplomatique, la Maison Blanche a été marginalisée par les trois puissances que sont l’Iran, la Russie et la Turquie, qui ont opté pour une voie pacifique. Les négociations stériles inter-syriennes à Genève tenues sous la supervision des Nations unies et qui ont donné la place aux négociations d’Astana parrainées par ces trois pays, viennent à l’appui de cette affirmation », ajoute The New Yorker.