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MO : 3 éléments stipendiés subissent le même sort

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le dossier de trois stipendiés de l'Arabie saoudite, des Émirats arabes unis et des États-Unis est clos. (Illustration)

L’éditorialiste Bassim al-Awadi du site web al-Madar basé à Londres écrit dans un récent article : « Ces deux derniers mois, le casier de trois personnalités politiques avec de larges accointances aux États-Unis, en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, a été clos, trois personnalités qui ont pesé sur la vie politique de trois pays importants de l’Asie de l'ouest. Il s'agit de Massoud Barzani, de Saad Hariri et de Ali Abdallah Saleh». 

L’éditorialiste Bassim al-Awadi du site web al-Madar. (Photo d'archives)

« Avant que j’aborde la différence qui sépare le sort de ces trois personnages stipendiés, rappelons le dénominateur commun qui les relie, à savoir leur allégeance envers les puissances étrangères», poursuit dans son article Bassim al-Awadi.

"L’ancien président de la région du Kurdistan irakien, Massoud Barzani a échoué dans son plan pour démembrer l’Irak, mais une fois qu’il a renoncé au pouvoir il a pu sauver sa peau et se contenter d’être le président du Parti démocratique irakien. Cela intervient alors que Massoud Barzani avait joué avec le feu, quitte à provoquer le démembrement de l’Irak".

L’ancien président de la région du Kurdistan irakien, Massoud Barzani. (Photo d'archives)

Plus loin dans son article, l'auteur évoque le cas du Premier ministre libanais :

"Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a démissionné le 4 novembre sous la pression de Riyad et il a ainsi cherché à mettre fin à sa carrière politique. Mais la situation qui prévaut dans le pays du Cèdre a évolué en sorte que Saad Hariri ait  pu tirer son épingle du jeu et échapper à la mort. La situation que traverse l’Irak actuellement, a aussi permis à Massoud Barzani de sauver sa peau".

Le Premier ministre libanais, Saad Hariri a démissionné le 4 novembre sous la pression de Riyad. ©Claudeelkhal.blogspot

Et l'article de conclure : " Mais le destin a voulu une autre fin pour l’ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh. Il s'est allié pendant trois au mouvement d'Ansarallah dans la lutte contre les agresseurs saoudiens. Trahissant ses alliés et ne réussissant pas à tourner la situation au Yémen en sa faveur, il a fini par être lui-même victime de sa propre machination. Il est peut-être grand temps que les dirigeants de certains pays du Moyen-Orient tirent leçon du passé et rompent définitivement avec toute dépendance envers les puissances étrangères sous peine quoi ils risqueraient de connaitre le même sort que Barzani, Hariri ou pire, Ali Saleh". 

L'ex-président yéménite Ali Abdallah Saleh a été tué le 4 décembre 2017. ©7sur7.be

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV