Le président de la République libanaise, Michel Aoun, a affirmé le vendredi 1er décembre que la crise gouvernementale que traverse le Liban était en voie d’être « définitivement résolue ».
Cette crise a été provoquée le 4 novembre par l’annonce de la démission du Premier ministre libanais, Saad Hariri, depuis Riyad. Le Premier ministre a néanmoins accepté de suspendre cette démission, au lendemain de son retour au Liban, pour ouvrir la voie à des concertations politiques en vue d’un nouveau compromis.
« La crise qu’a traversée le Liban depuis l’annonce de la démission de M. Hariri est en voie d’être définitivement résolue », a assuré M. Aoun après une rencontre avec le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni. Le chef de l’État libanais a insisté sur « l’importance de l’unité nationale libanaise et la stabilité sécuritaire et financière du pays ».
Le président Michel Aoun avait lancé lundi une série de concertations avec les principaux pôles politiques du pays afin de persuader le Premier ministre de revenir définitivement sur sa démission.
Michel Aoun a par ailleurs souligné l’importance d’organiser le retour des déplacés syriens installés au Liban dans leurs villages d’origine, appelant à la coopération de la communauté internationale.
Le chef du gouvernement italien a de son côté annoncé que son pays œuvre pour « l’organisation prochaine d’une conférence spéciale pour soutenir les forces armées libanaises » et a entrepris dans ce but les contacts nécessaires.
Il a en outre réitéré le « soutien continu du gouvernement italien à la mission de la Force intérimaire de l’ONU au Liban (FINUL) conformément à la résolution 1701 ».
La rencontre entre MM. Aoun et Gentiloni clos la visite officielle du président libanais en Italie. Jeudi, Michel Aoun avait été reçu par son homologue italien, Sergio Mattarella.
Avec OLJ