Deux semaines après sa démission inattendue à Riyad et des rumeurs sur sa détention en Arabie saoudite, le Premier ministre libanais Saad Hariri est enfin rentré au Liban, afin de consulter les autorités du pays sur le processus officiel de sa démission.
Sous pression du gouvernement libanais et de la communauté internationale, et après ses visites à Paris et au Caire et des consultations avec les autorités françaises et égyptiennes, le Premier ministre Saad Hariri est enfin retourné à Beyrouth, alors que ses deux enfants se trouvent toujours en Arabie saoudite.
"Je participerai à la célébration de notre indépendance et c'est là-bas que je ferai savoir ma position sur tous les sujets après m'être entretenu avec le président Michel Aoun", avait-il annoncé à l'issue d'un entretien avec le président français Emmanuel Macron, samedi 18 novembre.
À l’issue d’une rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au Caire, Saad Hariri a insisté sur l’impératif de l’impartialité du Liban envers les affrontements prévalant dans la région. Il n’a pas manqué de remercier l’Égypte pour avoir aidé le Liban à rétablir la sécurité dans le pays.
Il est à noter que le Hezbollah libanais a annoncé être prêt à un dialogue sans condition préalable avec le Premier ministre Saad Hariri, affirmant que le président Michel Aoun est, constitutionnellement, en mesure de décider de la démission du Premier ministre ou non.