Le journal israélien Jerusalem Post voit en la réunion Iran-Turquie-Russie sur la Syrie, un message à l'adresse des États-Unis leur rappelant qu'ils se trouvaient dans un état encombrant et que l'époque post-Daech sera décidée par les puissances régionales elles-mêmes.
Les trois présidents russe, turc et iranien se réuniront le 22 novembre à Sotchi pour débattre ensemble de la Syrie et de son avenir. Le sommet est précédé par une réunion, ce dimanche 19 novembre, des ministres russe, iranien et turc des Affaires étrangère, à Antalya, pour parler de la Syrie.
Le quotidien israélien s'est penché sur la réunion tripartie qui mettrait en évidence l'incapacité de la stratégie américaine en Syrie.
Le sommet de Sotchi est un pas diplomatique important qui déboucherait sur des décisions primordiales et des évolutions majeures dans la région, toujours selon Jerusalem Post.
Moscou, Téhéran et Ankara ont opté, pendant l'année dernière, pour des démarches et mesures coordonnées, au grand dam de Washington et leur réunion à Sotchi transmettra des messages symboliques à la Maison Blanche: les États-Unis seront niés et l'époque post-Daech sera décidée par les puissances régionales.
Le journal regrette en fait que la Maison Blanche ne dispose d'aucune stratégie pour l'époque post-Daech et qu'elle permette ainsi à ces trois acteurs régionaux (l'Iran, la Turquie et la Russie), de décider de l'avenir de la Syrie. Cela doit, d'ailleurs, inquiéter les alliés de Washington dans l'est de la Syrie, rappelle Jerusalem Post.
