Tout en reformulant ses accusations infondées à l’encontre du Harakat Hezbollah al-Nujaba (Résistance islamique irakienne), le Congrès américain s'apprête à sanctionner ce mouvement qui s'est vaillamment battu aux côtés de l'armée syrienne contre Deach et qui l'a défait à Alep, à Deir ez-Zor. Dans un rapport que le Congrès publie, il est dit : 90 jours après l’adoption du projet de loi par les élus américains, Donald Trump devrait appliquer les sanctions définies aussi bien à l’encontre du mouvement al-Nujaba qu’aux individus étant en relation avec celui-ci.
Dans un dernier rapport rendu public le 13 novembre, par le site web officiel du Congrès américain, le projet de loi « H. R. 4238 » est en cours de préparation afin d’adopter au Sénat et à la Chambre des représentants, des sanctions liées « au terrorisme » contre les groupes de résistance dont le Harakat Hezbollah al-Nujaba.
Le rapport reproche à al-Nujaba d'avoir combattu et de continuer à combattre, aux côtés de l'armée syrienne, et surtout "des forces Qods et du Hezbollah" les terroristes de Daech. Le rapport indique aussi qu’al-Nujaba a déployé ses forces en Syrie, crime odieux (!!), afin de soutenir le gouvernement légitime de Bachar al-Assad et qu’il a participé aux combats destinés à briser le siège d’Alep en 2016, alors que la ville succombait sous le fardeau de Daech.
Le Golan revient au galop
Une autre partie du rapport et sans doute la plus importante concerne l'un des principaux motifs d'inquiétude d'Israël : le Golan qu'il occupe et qu'il a peur de perdre.
Tout en affichant son soutien au régime usurpateur d’Israël, le dit rapport évoque la mis en place d'une unité pour la libération des hauteurs du Golan occupé qu'Israël entend annexer définitivement. Qualifié par Washington de "terroriste" pour avoir défait Daech, al-Nujaba subit les impacts de sa politique foncièrement anti-israélienne qui fait de l'endiguement de l'expansionnisme de Tel-Aviv, son principal objectif.