Le mouvement Ansarallah du Yémen reste sérieux dans ses menaces contre les pétroliers saoudiens.
L’analyste iranien, Heshmatollah Falahat-Pisheh estime qu’il fallait prendre au sérieux la menace d’Ansarallah du Yémen pour lancer une guerre contre les pétroliers saoudiens. L’Arabie saoudite a détruit, presque toutes les infrastructures du Yémen et poursuit, en toute indifférence, et ce, malgré les protestations et critiques à son encontre pour la crise humanitaire qu’elle a engendrée au Yémen, ses blocus maritimes, terrestres et aériens contre cette nation. Les Yéménites ont, tout de même, prouvé être en mesure, militairement, de riposter contre les positions saoudiennes. C’est une menace sérieuse, argue l’analyste.
Aujourd’hui, vaincre entièrement un pays sur le champ de bataille est devenu difficile. Les guerres se transforment, peu à peu, en des guerres d’usure où chaque partie s’efforce de se procurer armes et équipements de plus en plus sophistiqués pour avoir l’avantage sur l’autre. C’est aussi le cas du Yémen.
L’Arabie saoudite a tout fait pour vaincre le Yémen. Inutile ! La guerre ne finit pas et Riyad n’a qu’à accepter de dialoguer avec Ansarallah sinon les Yéménites conduiront la guerre en pleine mer en visant les pétroliers. Ce qui coûtera très cher à l’Arabie saoudite, poursuit l’expert iranien.
L’analyste rappelle ensuite que l’option de négociation proposée par le chef de la diplomatie iranienne, rejetée par l’Arabie saoudite, montre que les saoudiens cherchent à étendre la crise et créer de nouveaux fronts de guerre comme avec le Liban. Il est vrai que Riyad considère les pays tels que le Yémen comme une patrie intégrante de son territoire. Mais il doit pourtant savoir, qu’en continuant de battre le tambour de la guerre, il ne fera que renforcer la détermination des yéménites.