C'est l'ultime porte de communication des populations yéménites avec le monde extérieur, population qui paie le prix cher de plus de trois ans d'agression sauvage des saoudiens. En guise de riposte à la plus récente menace saoudienne de prendre pour cible le port d’al-Hudaydah, Mohammed Ali al-Houthi, président du Comité révolutionnaire du Yémen, a averti que si l’Arabie Saoudite attaquait le port d’al-Hudaydah, Ansarallah passerait à l'action pour viser les pétroliers saoudiens.
« Si les Saoudiens commettent une nouvelle sottise, en visant la ville portuaire d’al-Hudayda, nous prendrons des mesures sans précédent, envisageant de viser les pétroliers saoudiens », déclare Ali al-Houthi.
« Nous pouvons faire couler les pétroliers saoudiens, notre marine est dans la mesure de les attaquer », ajoute-il.
« A partir d’aujourd’hui, les unités balistiques yéménites sont prêtes à tirer en direction de toutes les installations pétrolières des Saoudiens », a-t-il martelé.
Il a d’ailleurs déconseillé Riyad d’envisager toute attaque contre le port d’al-Hudaydah, s’il veut mettre à l'abri ses pétroliers contre des attaques de l’armée yéménite.
Depuis le tir, dimanche 5 novembre, d'un missile balistique contre l’aéroport international de Riyad, la coalition des mercenaires pro-Riyad a intensifié ses pressions contre Yémen, et menacé de viser le port d’al-Hudaydah, seul passage de l’envoi de convois humanitaires à destination du peuple yéménite.