Riyad a décidé de laisser le président démissionnaire du Yémen, Abd Rabbo Mansour Hadi, rentrer à Aden, mais à condition de procéder à des réformes au sein de son gouvernement.
Des sources informées ont rapporté à la chaîne Al-Mayadeen que Riyad, démasqué dans les médias du monde entier, aurait permis à Mansour Hadi de rentrer à Aden, mais que ce dernier s’y serait refusé en déclarant qu’il demeurerait en Arabie Arabie jusqu’à, dixit, « la libération complète de toutes les provinces du Yémen. »
Les sources ajoutent que Hadi aurait protesté contre la domination d’Abu Dhabi sur le sud du Yémen et qu’il aurait expliqué que les autorités émiraties n’apprécieraient guère son retour.
Le président démissionnaire aurait ajouté que la ville d’Aden et plus généralement le sud du Yémen ne sont pas des zones sûres et qu’Abu Dhabi y soutient des groupes opposés au gouvernement de Hadi.
Toujours selon ces sources, Riyad aurait demandé à Hadi de procéder à des réformes au sen de son gouvernement pour pouvoir retourner à Aden.
La coalition arabe dirigée par Riyad a lancé en 2015 une agression contre le Yémen au prétexte d’y faire revenir le président démissionnaire Mansour Hadi. Le véritable objectif poursuivi était d’étouffer le soulèvement populaire. Pour faire pression sur les forces d’Ansarallah, Riyad a forcé Hadi à transférer la capitale de Sanaa à Aden.