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L’Iran, dénominateur commun entre l’axe Washington-Riyad-Tel-Aviv (Bloomberg)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Pour sauver sa crise existentielle et contrer la montée en puissance régionale de l’Iran, Riyad a recours à la force. ©Al-arabi

La chaîne d’information américaine, Bloomberg, s’intéresse au triangle dangereux anti-iranien, Washington-Riyad-Israël. Selon la télévision américaine, il paraît que l’Iran, dont l’influence ne cesse de grandir dans la région, est le dénominateur commun de ce trio.

Bloomberg évoque dans son rapport la volonté de ce triangle anti-iranien de faire face à la montée en puissance régionale de l’Iran face à qui, Benjamin Netanyahou, Trump et Ben Salmane se serrent les coudes.

Selon le rapport, tous les trois se sont dits vivement paniqués et préoccupés par les victoires réalisées par le président syrien et son allié iranien dans la région face aux groupes terroristes. Des résultats acquis dans des conditions où le départ du président syrien était la priorité des politiques étrangères américaines et saoudiennes, mais Bachar al-Assad a su vaincre les terroristes et les groupes armés, actifs dans son pays et soutenus par Riyad et Washington.

Échouée dans leur projet syrien, la dangereuse alliance essaie maintenant de tenter sa chance au Liban et prend pour cible le mouvement de la résistance libanais, le Hezbollah, un autre allié de l’Iran, considérablement renforcé, elle aussi, dans la région et qui a réussi à éliminer les terroristes sur les frontières.

Le triangle anti-iranien a placé sans surprise le Hezbollah sur sa liste des groupes terroristes.

L’Arabie saoudite vient, il y a quelques jours, de convoquer, son inféodé Premier ministre libanais, Saad Hariri, pour lui transmettre un message clair concernant la détermination de Riyad à continuer de mettre la pression sur le Hezbollah.

Il paraît que le Premier ministre libanais démissionnaire, qui a également une nationalité saoudienne et d’importants intérêts au Royaume, serait victime d’une guerre froide de l’axe dangereux anti-iranien qui tente non seulement de réduire la puissance de Téhéran et de ses alliés dans la région; aussi bien intérieurement qu’extérieurement, mais aussi de les affronter avec force.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV