Le porte-parole du mouvement d’Ansarallah du Yémen, Mohamed Abdel Salam a réagi sur son compte Twitter à l’action du gouvernement américain ayant condamné la récente attaque balistique des Yéménites contre Riyad.
« Les attaques balistiques de l’armée et d’Ansarallah du Yémen contre les agresseurs saoudiens ont pour but de défendre le gouvernement et la nation yéménites. La récente mesure adoptée par la Maison Blanche qui a condamné le dernier tir de missile de l’armée et d’Ansarallah sur l’aéroport à Riyad montre explicitement que Washington apporte son soutien politico-militaire aux agresseurs saoudiens », a-t-il martelé.
Les attaques balistiques, a-t-il renchéri, se poursuivront tant que l’Arabie saoudite s’acharne sur le Yémen et continue son offensive et durcit le blocus contre ce pays.
En riposte aux frappes aériennes sans merci du régime saoudien contre les zones résidentielles au Yémen, l’armée et les Comités populaires ont tiré, le samedi 4 novembre, un missile Borkan H2, sur l’aéroport international du roi Khaled à Riyad, la capitale.
Cette attaque balistique a suscité l’inquiétude des pays occidentaux, les États-Unis à leur tête qui ne ménagent aucun effort pour soutenir le régime infanticide de Riyad.
Dans une récente prise de position, la Maison Blanche a condamné cette attaque balistique des Yéménites contre l’Arabie saoudite avant de la considérer comme une menace pour la sécurité de la région.
Selon une autre dépêche en provenance du Yémen, l’armée et les Comités populaires ont repoussé deux attaques des mercenaires saoudiens contre la banlieue de Nehm située dans la province de Sanaa avant de leur infliger de lourds dégâts.
D’après une édition électronique du site web yéménite, al-Massira les forces yéménites ont lancé une offensive contre les positions des mercenaires saoudiens dans le district de Zi Naem située à al-Bayda.
Le corps du Génie de l’armée et des Comités populaires du Yémen a également tiré une roquette, le mardi 7 novembre, sur un fief des mercenaires saoudiens à Makiras située entre les provinces d’Abyan et al-Bayda tuant un certain nombre d’entre eux.