Selon le président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), les États-Unis cherchent à trouver une voie susceptible de détruire le Plan global d’action commune (PGAC) bien entendu aux frais de l’Iran.
« Depuis son arrivée au pouvoir, Trump a eu un revirement d’attitude complet envers l’accord nucléaire iranien. L’administration US cherche maintenant un prétexte pour stériliser le PGAC, mais la RII prendra des mesures nécessaires à ce sujet », a déclaré samedi Ali Akbar Salehi à la première chaîne de la télévision d'État iranienne.
Selon le président de l’OIEA, « le PGAC est un engagement international et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est la seule instance compétente pour statuer sur le programme nucléaire iranien ».
« L’agence s’efforce, en apportant son soutien impartial à l’accord de Bruxelles, de donner des gages au monde sur l’engagement de la RII envers l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien », précise-t-il.
Et Salehi d’ajouter :
Nous ne voulons pas fabriquer des bombes atomiques et conformément à la fatwa du Leader de la Révolution islamique, nous avons même renoncé à certaines activités nucléaires.
« Les positions de Washington envers le PGAC sont inacceptables. Amano cherche, quant à lui, à consulter les Autorités de divers pays, la France parmi d’autres, sur l’accord nucléaire», rappelle le responsable iranien.
« Le directeur général de l’AIEA assume une responsabilité importante et cela nécessite qu’il agisse d'une manière tout à fait indépendante, ce qui semble, bien entendu, difficile », ajoute-t-il.
Salehi souligne qu'en cette période post-accord nucléaire, les États-Unis jouent le rôle de mauvais flic, tandis que la France tente de jouer le rôle de bon flic dans cette affaire.