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Qassemi : le monde entier soutient l’accord nucléaire face aux menaces américaines

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Visite des installations nucléaires d'Arak et de Natanz en septembre 2017 par des journalistes. ©Tasnim

L’Iran affirme que la communauté internationale est unie contre les menaces proférées par le président américain Donald Trump en ce qui concerne le Plan global d’action conjoint (PGAC, accord signé en 2015 avec les 5+1).

Lors de sa conférence de presse hebdomadaire, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a de nouveau critiqué Trump pour ses multiples infractions à l’accord nucléaire.

« Aujourd’hui, le monde entier se dresse contre Trump. En ce qui concerne le PGAC, nous n'entendons qu'une seule voix mondiale qui se dit en faveur de l'accord et qui est contre les politiques du président américain (…) Trump s’est enfoncé chaque jour un peu plus dans l’isolement ; or, dans l’ensemble, les hommes d’État américains tentent d’empêcher l’Iran de profiter de cet accord surtout le commerce avec le monde. »

Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. ©ILNA/Archives

Le diplomate iranien a ajouté que le ministère des Affaires étrangères ferait de son mieux afin de lever les obstacles créés par Washington en matière d'investissements étrangers sur le marché iranien.

Signé en 2015 à Vienne entre l’Iran et les 6 (cinq États membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU plus l’Allemagne), le Plan global d’action conjoint a été mis en œuvre en 2016.

Dans le cadre du PGAC, l'Iran s'est engagé à restreindre son programme nucléaire, en contrepartie de la levée des sanctions liées au nucléaire.

Lors de son discours du 13 octobre, Donald Trump a refusé de certifier l’engagement de l’Iran envers le PGAC. Il a même menacé qu’il pourrait mettre fin à l'accord.

Ces prétentions interviennent alors que l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a plus d’une fois confirmé que l’Iran avait pleinement respecté ses engagements envers l’accord nucléaire.

Le discours de Trump ne signifie pas une sortie des États-Unis du PGAC ; il a pourtant donné 60 jours au Congrès américain pour décider de réimposer des sanctions économiques contre Téhéran, sanctions qui ont été levées en vertu de l’accord.

À l'exception des États-Unis, tous les autres signataires du PGAC ont annoncé leur soutien à l'accord, mettant en garde contre toute mesure qui risque de porter atteinte à cet accord international.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV