Frederica Mogherini, haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, se rendra à Washington afin de s’entretenir avec les autorités américaines de diverses questions d’intérêts communs.
« Le lundi 6 novembre prochain, Frederica Mogherini se rendra pour une visite de 2 jours à Washington afin de s’entretenir avec les autorités américaines des relations bilatérales euro-américaines ainsi que des récentes évolutions ayant trait aux questions d’intérêts communs, dont la mise en application du Plan global d’action conjoint (PGAC) et la situation en Corée du Nord », a annoncé Catherine Ray, la porte-parole de l’UE dans un communiqué.
Mogherini devrait rencontrer Mike Pence, vice-président américain, ainsi des sénateurs et des députés de la Chambre des représentants, dont Paul Ryan, le président de cette chambre.
Elle devrait également prononcer un discours à la tribune de la conférence républicaine de la Chambre des représentants.
Lors de cette visite, elle rencontrera également Yukiya Amano, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
En apportant leur soutien ferme à l’accord nucléaire passé entre l’Iran et le groupe 5+1, l’UE et les puissances européennes ont transmis le message clair que tout acte de sabotage commis par les États-Unis n’aura d’autre résultat que l’isolement de ce pays dans le monde.
L’UE et les pays européens se sont manifestement opposés à la prise de position de la Maison-Blanche contre l’accord nucléaire, en mettant l’accent sur la nécessité de l’application du PGAC.
Pour rappel, le 13 octobre 2017, dans son rapport trimestriel sur les politiques de la Maison-Blanche, Donald Trump, président américain, n’a pas confirmé le respect par l’Iran de l’accord nucléaire. Il a prétendu que l’Iran avait violé le PGAC et qu’il pourrait mettre fin à l’accord nucléaire.
Mogherini a plusieurs fois mis l’accent sur l’attachement de toutes les parties à l’accord nucléaire, qui est un accord international et confirmé par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
« Aucun pays ne pourra y mettre un terme », avait-elle dit auparavant.
Après la décision de Trump sur l’accord nucléaire, les autorités européennes avaient dit qu’elles poursuivraient leurs consultations avec le Congrès américain pour préserver l’accord nucléaire.
