Au Kurdistan irakien, différents partis sont en train de négocier pour mettre en place de toute urgence un gouvernement de transition et en finir avec le gouvernement de Barzani.
La Coalition pour la démocratie et la justice, dirigée par Barham Saleh, a annoncé aujourd’hui jeudi le lancement des négociations pour l’instauration d’un gouvernement de transition dans la région du Kurdistan irakien et a ajouté que ce gouvernement serait chargé du rétablissement de la stabilité dans la région, de l’amélioration de la situation de ses habitants ainsi que du lancement de discussions sérieuses et claires avec Bagdad.
Le porte-parole de cette coalition, Riwar Rashid a déclaré dans un entretien avec al-Sumaria News que le Mouvement Goran, sa propre coalition, ainsi que la Jamaat Islamia étaient tombés d’accord concernant la mise en place de ce gouvernement de transition dans la région du Kurdistan irakien et que des discussions avaient cours en ce moment même entre ces trois parties pour la réalisation de ce projet.
Rashid a ajouté : « La mise en place de ce gouvernement de transition est devenue très urgente dans les conditions actuelles. Le gouvernement actuel a failli dans sa tâche et a causé du tort aux habitants kurdes de la région. »
La plupart des partis politiques et des habitants de la région du Kurdistan irakien pensent actuellement qu’il leur faut un gouvernement de transition pour sortir de la condition dans laquelle ils se trouvent. Les actions concourant à la mise en place de ce gouvernement sont totalement endogènes et d’initiative kurde et il n’y a aucune supervision ou intervention étrangère.
Barham Saleh, ex-Premier ministre du Kurdistan irakien, avait auparavant appelé à la mise en place de ce gouvernement de transition censé mener des décisions sérieuses avec Bagdad dans le cadre de la loi constitutionnelle de l’Irak.
Lui qui a créé la Coalition pour la démocratie et la justice, en se séparant de l’Union patriotique du Kurdistan, a annoncé dans un communiqué : « Nous demandons de toute urgence la formation d’un gouvernement de transition au Kurdistan, qui restera en place jusqu’à la tenue d’élections dans la région. »