Selon la chaîne d’Al-Sumaria, Mala Bakhtiar, responsable au bureau politique de l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), a dit mercredi 18 octobre : « Étant donné les événements récents à Kirkouk, la région du Kurdistan risque d’être scindée en deux, par un découpage administratif et d'être le théâtre d’une intervention militaire et partant une guerre civile. »
Dans son communiqué, il a ajouté : « Faute d’avoir remédié aux problèmes qui ont suivi la maladie de Jalal Talabani (président de l’Union patriotique) et la crainte de l'UPK provoquée par les risques de division, des opportunistes et leurs réseaux sociaux ont réussi à dévoyer l’opinion publique et ceci était l’un des buts qu'ils avaient en tête. »
« Pendant les négociations menées entre le Parti Démocratique du Kurdistan (PDK), l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) et l’Union Islamique du Kurdistan (UIK), je ne cessais d'exiger un dialogue sérieux et responsable, comme le souhaitent les pays de la région et Bagdad, a-t-il dit en allusion au référendum du 25 septembre 2017.
Il a averti que dorénavant il n’assisterait à aucune réunion, sauf si ces réunions ont lieu dans "un cadre légal" et qu’elles "restituent à l’Union patriotique du Kurdistan son pouvoir politique".
Suite au retrait des Peshmergas de Kirkouk, des courants proches de Barzani ont accusé la population kurde de la ville et les partisans de Talabani de trahison.