Tout en réitérant son soutien au Plan global d’action conjoint (PGAC), la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères, Federica Mogherini, a affirmé que cet accord est une victoire aussi bien pour l’Iran que pour l’Europe, qu’il appartient à la communauté internationale et qu’aucun pays ne peut y mettre fin unilatéralement.
Lors d’une cérémonie organisée en Allemagne, Mogherini a une nouvelle fois apporté son soutien au PGAC.
« Le maintien de l’accord nucléaire est dans l’intérêt du monde entier. Deux ans plutôt, nous avons géré la situation afin de parvenir à une solution gagnant-gagnant à l’un des problèmes les plus compliqués et dangereux de notre époque », a déclaré Mogherini.
« Nous avis mis au point un système de surveillance pour nous assurer que le programme nucléaire iranien ne pouvait que poursuivre des visées pacifiques. Pendant tout ce temps, aucun cas de violation par l’Iran de ses engagements n’a été signalé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Les 8 inspections effectuées par l’Agence ont confirmé le respect par Téhéran de ses engagements pris dans le cadre de l’accord nucléaire », a-t-elle précisé.
« Cet accord a également été validé par le Conseil de sécurité des Nations unies, c’est pourquoi il appartient au monde entier et à la communauté internationale. Aucun pays ne peut y mettre fin de manière unilatérale, car aucun pays ne peut à lui seul mettre un terme à une résolution du Conseil de sécurité », a-t-elle souligné.