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Riyad souhaite voir l’influence de l’Iran se réduire en Syrie et au Liban

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine (D) et le roi Salmane d'Arabie à Moscou, le 5 octobre 2017. ©Rueters

Lors de sa récente visite en Russie, le roi Salmane d'Arabie saoudite a affirmé au président Poutine que le problème majeur pour lui n'était pas le maintien au pouvoir de Bachar al-Assad mais plutôt les relations qui existent entre Téhéran et Damas.

Dix jours après la visite à Moscou du roi Salmane et sa rencontre avec Vladimir Poutine, des sources proches de l’ambassade de Russie à Damas ont révélé une partie de cette consultation, a rapporté Fars News.

Bachar al-Assad, président syrien. ©Reuters

« Le roi Salmane a dit à Poutine qu’il n’avait pas de problème avec le maintien au pouvoir de Bachar al-Assad pendant la transition et même après cette période mais que ce sont plutôt les relations entre Téhéran et Damas qui le gênent », a écrit le quotidien Al-Quds al-Arabi citant ces sources.

« Le roi Salmane s’est déclaré prêt à apporter ses aides politiques pour garantir le maintien d’Assad en Syrie et a demandé à Moscou d’intervenir en contrepartie pour réduire les relations Irano-syriennes et l’influence de l’Iran en Syrie et au Liban », ont ajouté ces mêmes sources.

Le président russe a pour sa part déclaré qu’en ce qui concerne les relations entre Damas et Téhéran il avait opté pour l’impartialité totale et qu’il ne pouvait jamais éloigner Bachar al-Assad de l’Iran.

« Cette question ne fait pas partie des priorités de Moscou mais je peux pousser les relations entre Damas et Téhéran vers les intérêts de la région », a poursuivi Poutine, selon ce rapport.

Le quotidien évoque un groupe à Riyad dirigé par Mohammed Ben Salmane qui a l’intention de former un gouvernement d’union national en Syrie, un gouvernement composé également de personnalités proches de Riyad afin de pourvoir influer sur les relations entre l’Iran et la Syrie et les réduire. Toujours en citant les sources proches de l'ambassade de Russie en Syrie, Al-Quds al-Arabi écrit : « les conseillers du prince-héritier saoudien sont d’avis que ce n'est pas en nommant une personne proche de Riyad à la tête du gouvernement envisagé que l'on pourra pas obtenir les résultats escomptés, car pour éloigner la Syrie de l’Iran il faut restructurer les institutions sécuritaires et militaires ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV