Selon la chaîne d’information irakienne, Al-Sumaria News, le commandement conjoint des forces irakiennes a annoncé, vendredi 13 octobre, dans un communiqué qu’aucune opération n’avait été lancée dans le sud de Kirkouk.
Cela intervient alors que les médias kurdes et occidentaux ont rapporté ce vendredi que les forces irakiennes avaient lancé leurs opérations dans le sud de Kirkouk, mais les Peshmergas s’étaient retirés de la ville pour empêcher les affrontements.
Le Premier ministre irakien Haïder al-Abadi a ordonné aux forces de la police fédérale irakienne de ne pas intervenir pendant les prochaines 48 heures dans les opérations militaires à Kirkouk.
La ville de Kirkouk, que se disputent Erbil et Bagdad, est le plus grand gisement pétrolier d’Irak qui ne fait pas partie de la région du Kurdistan irakien.
Les médias occidentaux citant l’AFP ont prétendu que les forces irakiennes avaient commencé les opérations militaires dans le sud de Kirkouk.
Certains médias kurdes ont rapporté que les Peshmergas étaient disposés à faire face aux forces irakiennes.
Le quotidien d’expression londonienne Asharq al-Awsat a également indiqué que des dizaines de Peshmergas avaient été mobilisés à Kirkouk pour affronter les forces irakiennes.
Sur le même volet le président du Parti démocratique du Kurdistan irakien a lancé une mise en garde contre Massoud Barzani, président de cette région avant de souligner : « Nous ne te permettons pas de pousser l’Irak vers une guerre civile ».
« Personne ne sera à l’abri de la guerre civile qui profite seulement à Israël », a-t-il renchéri.
Haïder al-Abadi a également souligné, jeudi 12 octobre, que son gouvernement ne mobilisera jamais l’armée à l’encontre de la population kurde.