Le roi saoudien, cherchant à convaincre la Russie de prendre distance avec l'Iran, a signé des contrats se chiffrant de 3 milliards de dollars avec Moscou.
Reza Seradj, l’activiste médiatique, écrit sur son compte télégramme :
« La rencontre entre le roi Salmane et Vladimir Poutine, ayant eu lieu dans l’une des sales dorées du Kremlin et aboutissant à des contrats de 3 milliards de dollars, a laissé le roi saoudien sur sa faim. Auparavant, les hautes autorités saoudiennes, en dépensant une somme colossale de 1,2 milliards de dollars avec les USA, étaient parvenues à avoir le soutien de Donald Trump. Menant la même stratégie avec le Kremlin, elles s’attendaient à ce que le chiffre colossal de 3 milliards de dollars puisse convaincre le dirigeant du Kremlin à geler ses relations avec l’Iran. Pour se faire, les Al-Saoud sont même allés jusqu’à renoncer à leur politique malveillante envers Bachar al-Assad. Mais la tactique a foncé dans le mur et face à la réussite de la diplomatie iranienne dans la région, la dynastie saoudienne s’est montrée incapable de couper l’herbe sous le pied de l’Iran ».
Y faisant allusion, le journal américain Huffington post écrit : « le roi Salmane n’est pas arrivé à convaincre Poutine de s’éloigner de l’Iran ». Son voyage à Moscou qui conjoint avec celui du président turc, Erdogan, à Téhéran, n’a donc pas influencé l’alliance établie entre la Russie, l’Iran et la Turquie.