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Le Kremlin a déçu Riyad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine (D) en discussion avec le roi saoudien Salman lors de leur rencontre au Kremlin, en Russie, le jeudi 5 octobre 2017. ©AP

Le roi saoudien, cherchant à convaincre la Russie de prendre distance avec l'Iran, a signé des contrats se chiffrant de 3 milliards de dollars avec Moscou.

Reza Seradj, l’activiste médiatique, écrit sur son compte télégramme :

« La rencontre entre le roi Salmane et Vladimir Poutine, ayant eu lieu dans l’une des sales dorées du Kremlin et aboutissant à des contrats de 3 milliards de dollars, a laissé le roi saoudien sur sa faim. Auparavant, les hautes autorités saoudiennes, en dépensant une somme colossale de 1,2 milliards de dollars avec les USA, étaient parvenues à avoir le soutien de Donald Trump. Menant la même stratégie avec le Kremlin, elles s’attendaient à ce que le chiffre colossal de 3 milliards de dollars puisse convaincre le dirigeant du Kremlin à geler ses relations avec l’Iran. Pour se faire, les Al-Saoud sont même allés jusqu’à renoncer à leur politique malveillante envers Bachar al-Assad. Mais la tactique a foncé dans le mur et face à la réussite de la diplomatie iranienne dans la région, la dynastie saoudienne s’est montrée incapable de couper l’herbe sous le pied de l’Iran ».

Y faisant allusion, le journal américain Huffington post écrit : « le roi Salmane n’est pas arrivé à convaincre Poutine de s’éloigner de l’Iran ». Son voyage à Moscou qui conjoint avec celui du président turc, Erdogan, à Téhéran, n’a donc pas influencé l’alliance établie entre la Russie, l’Iran et la Turquie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV