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Irak: Daech serait éliminé d’ici la fin 2017 (Hachd)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre du Kurdistan irakien Netchirvan Barzani (C) son épouse Nabila (G) lors du vote pour le référendum controversé sur l'indépendance du Kurdistan à Erbil, le 25 septembre 2017. ©AFP

Les Unités de mobilisation populaire d’Irak ont jugé « illégal » le référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien.

Le porte-parole des Unités de mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) a déclaré, vendredi 29 septembre, que Massoud Barzani dirigeait le Kurdistan d’une manière illégale et contraire à la Constitution.

Interviewé par la chaîne de télévision Al-Mayadeen, Ahmed al-Assadi a déclaré que le référendum et le groupe terroriste Daech avaient le même objectif, qui est le démembrement d’Irak.

« Les séparatistes ont procédé à un acte illégal qui pourra avoir des graves conséquences, comme le déclenchement de conflits militaires. Il faut se battre pour maintenir l’unité et l’intégrité de l’Irak. Le gouvernement irakien a déjà pris des mesures pour freiner les séparatistes voulant manipuler les sentiments des citoyens kurdes. On ne permettra pas aux séparatistes de creuser un écart entre les citoyens kurdes de leurs frères irakiens », a expliqué Ahmed al-Assadi.

Selon al-Assadi, la manière dictatoriale dont Barzani dirige le Kurdistan irakien a créée une crise dans cette zone et a augmenté le nombre de ses opposants.

Le porte-parole des Hachd al-Chaabi, Ahmed al-Assadi. (Photo d'archives)

Le porte-parole des Hachd al-Chaabi a ensuite mis en cause le déroulement du référendum dont tous les préparatifs ont été lancés par les miliciens de Barzani.

« Israël était le seul sponsor et observateur de ce référendum alors que ce régime reste le dernier à défendre les droits de l’Homme. Le seul objectif d’Israël, en soutenant ce référendum, est de déstabiliser l’Irak ».

Dans une autre partie de son interview, Ahmed al-Assadi s’est attardé sur la lutte contre Daech, affirmant que l’Irak se trouvait dans la dernière phase de cette guerre.

« Nous prévoyons la libération de l’Irak d’ici la fin de l’année en cours, car il ne reste que quelques petites régions à libérer, près de la frontière syrienne », a-t-il ajouté.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV