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Le Kurdistan irakien refuse de laisser le contrôle de ses passages frontaliers à Bagdad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des éléments militaires kurdes du Kurdistan irakien à Kirkouk. ©Reuters

Alors que certaines sources font part de l’aval du Kurdistan irakien à la remise du contrôle des passages frontaliers au gouvernement de Bagdad, une source liée à la région autonome a souligné que le contrôle d’aucun passage ne serait jamais confié à Bagdad.

Le site d’information kurde Rudaw a annoncé cette nouvelle en ajoutant que l’Organisation des passages frontaliers d’Irak avait déclaré, ce vendredi 29 septembre, qu’elle enverrait le 30 septembre trois convois d’officiers vers le Kurdistan irakien pour prendre le contrôle de ces passages.

Auparavant un député kurde avait annoncé sous le seau de l’anonymat que le Kurdistan irakien avait accepté de remettre le contrôle des trois passages frontaliers dont il dispose au gouvernement central de Bagdad.

Selon ce député, les autorités du Kurdistan irakien auraient admis que le contrôle des entrées frontalières avec la Turquie, la Syrie et l’Iran, soit confié au gouvernement fédéral de Bagdad.

Haïder al-Abadi, Premier ministre irakien. (Archives)

S’exprimant devant le Parlement, Haïder al-Abadi a renouvelé l’ultimatum adressé au président du Kurdistan irakien, Massoud Barzani, exigeant la restitution du contrôle des aéroports internationaux d’Erbil et de Souleimanieh, faute de quoi un embargo international serait imposé à la région à compter de vendredi.

Al-Abadi a annoncé que le conseil des ministres irakiens s’était entendu sur le fait que les passages frontaliers du Kurdistan irakien soient surveillés par le gouvernement central.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV