TV

Toute force étrangère opérant en Syrie, sans l'aval de Damas, est considérée comme occupante

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces de l'armée nationale syrienne ©SANA

Le chef de la diplomatie syrienne, Walid al-Mouallem a dénoncé les soutiens apportés par les États-Unis, la Turquie et Israël aux groupes terroristes opérant en Syrie.

La Syrie a, plus que jamais, besoin de l'éradication du terrorisme, a insisté le ministre syrien des Affaires étrangères.

Lors de son intervention, samedi 23 septembre, devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York, le chef de la diplomatie syrienne, Walid al-Mouallem a dénoncé les soutiens apportés par les États-Unis, la Turquie et Israël aux groupes terroristes opérant en Syrie.

Mouallem a mis en cause la "politique agressive" de la Turquie envers le peuple syrien en soutenant des groupes terroristes. Il a dénoncé les "actions de voyous» d'Israël qui s'est immiscé dans le conflit syrien en soutenant des organisations terroristes dans le pays, mais également en y menant des frappes en violation de la souveraineté syrienne.

Le soutien sans faille d'Israël aux terroristes en Syrie n'est pas surprenant puisqu'ils partagent, toutes les deux parties, des intérêts et des buts communs, a rappelé le ministre syrien des Affaires étrangères.

Ce sera une pure illusion de croire que la crise actuelle en Syrie conduirait le pays à renoncer à son droit irréfutable dans la reprise du Golan occupé, a dit le ministre.  

«Aucun peuple n'a plus souffert du terrorisme que le peuple syrien. Personne ne peut priver le peuple libre syrien de la volonté de bâtir son avenir», a ponctué le ministre à la tribune de l'Assemblée générale des Nations.

Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem ©UN Photo

Rappelant l'importance de "séparer les groupes terroristes de ces groupes qui ont accepté de participer au processus [de paix] d'Astana", Walid al-Mouallem a indiqué que la lutte contre le terrorisme sur le territoire syrien doit se faire en coordination avec Damas. Au cas contraire, toute force étrangère sera considérée et traitée comme force d'occupation, a-t-il noté.

Walid al-Mouallem a loué le rôle positif de l'Iran et de la Russie dans les victoires qu'a obtenues la Syrie face aux terroristes.

Il n'a pas oublié de s'en prendre aux membres de la Conférence internationale des amis de la Syrie (réunissant notamment la France, l'Arabie saoudite et les États-Unis) qui ont versé "le sang de milliers de Syriens en soutenant les terroristes".

Le ministre Walid al-Mouallem a aussi dénoncé la coalition menée par les États-Unis qui a "tué davantage de civils innocents que de terroristes et a détruit des infrastructures vitales pour les Syriens".

Évoquant l'utilisation par la coalition de "munitions au phosphore et d'autres armes interdites par le droit international", il a ajouté : "Nous ne comprenons pas le silence de la communauté internationale face à ces crimes."

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV