L’armée et les Comités populaires du Yémen sont parvenus, vendredi 22 septembre, à repousser une attaque d’envergure provenant des militaires saoudiens sur la base d’al-Sharfa dans la province de Najran dans le sud saoudien.
Citant une source militaire saoudienne, le site web yéménite, al-Najm al-Saqib a rapporté que plusieurs militaires saoudiens avaient été tués ou blessés, vendredi 22 septembre, sur la base d’al-Sharfa à Najran par les forces de l’armée et les Comités populaires du Yémen.
Selon une source militaire saoudienne anonyme, un certain nombre de mercenaires et de soldats du régime de Riyad ont été également capturés par les forces yéménites.
« Les avions de combat, les hélicoptères Apache et les drones de reconnaissance saoudiens ont lancé des frappes aériennes dans le ciel de la région opérationnelle de la base d’al-Sharfa à Najran, mais cette offensive n’a pas abouti », selon la source.
Le website d'information Harbipress a diffusé des images de deux militaires saoudiens qui avaient été capturés par les forces yéménites.
#Yémen: l'armée et #Ansarallah visent toujours les repaires des agresseurshttps://t.co/jrUaeY4Mds pic.twitter.com/MTVEXSHMAN
— Presstv Francais (@PresstvFr) September 4, 2017
Depuis mars 2015, une coalition militaire dirigée par l’Arabie intervient militairement au Yémen. Les civils paient un lourd tribut dans cette guerre qui a fait plus de 13.000 morts et plus de 30.000 blessés. Plus de 80 % des infrastructures éducatives, des centres de soin, des dépôts de médicaments et de nourritures, des habitations du peuple yéménite sont en ruine dans l’ombre du mutisme du Conseil de sécurité de l’ONU et des soutiens des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni.