Massoud Barzani, le dirigeant du Kurdistan irakien, a déclaré qu’il n’arrêterait ni ne suspendrait le référendum.
Barzani a prononcé ce vendredi 22 septembre un discours dans le stade de Souleymanieh dans le cadre de sa campagne pour le référendum.
« Les Kurdes sont arrivés depuis des années à la conclusion que le partenariat avec Bagdad est dans l’impasse », a prétendu Barzani.
Il a prétendu qu’il revenait au peuple de décider de l’organisation ou non du référendum et que ce n’était ni à lui ni aux partis politiques de le faire. Il a également prétendu que le Kurdistan irakien ne voulait ni arrêter ni suspendre le référendum.
« Après le référendum, les autorités de cette région négocieront sur toute chose y compris l’eau, le pétrole et le gaz », a-t-il poursuivi.
Et Barzani d’ajouter : « Le référendum ne signifie pas de tracer de nouvelles frontières à l'intérieur de l’Irak ; il est plutôt un prélude aux négociations sur le pétrole et le gaz. »
« Nous nous trouvons devant un dilemme : nous devons accepter la servitude ou bien acquérir la liberté et l’indépendance. Il est probable que nous acceptions de mourir pour retrouver la liberté et l’indépendance », a-t-il fait savoir.
Le dirigeant du Kurdistan irakien a appelé les opposants au référendum à se rendre aux urnes et à dire non. Le référendum d’indépendance aura lieu le 25 septembre au Kurdistan irakien, malgré l’opposition affichée par le gouvernement irakien et tous les autres pays du monde sans exception. Seul Israël, petite entité moyen-orientale usurpatrice, le soutient.