Le quotidien russe Kommersant a rapporté que les États-Unis auraient révélé à un groupe de rebelles armés des informations « très sensibles » sur le positionnement des militaires russes et syriens à Idlib.
Dans son édition du jeudi 21 septembre, le quotidien russe Kommersant a cité un élément d’un groupe de rebelles armés, indiquant que ce groupe aurait été informé, par les forces américaines, des positions des militaires russes et syriens à Idlib.
Dans la foulée, l’agence de presse russe Sputnik a publié, le mercredi 20 septembre, un article selon lequel l’offensive des rebelles dans la zone de désescalade d’Idlib avait été initiée par les services spéciaux américains afin d’arrêter l’avancée des troupes syriennes à l’est de Deir ez-Zor.
Le chef du Commandement opérationnel principal de l’état-major de l’armée russe, Sergueï Roudskoï, a déclaré aux journalistes que l’attaque lancée par les terroristes du Front al-Nosra contre les positions des troupes syriennes dans la zone de désescalade d’Idlib avait été initiée par les services spéciaux des États-Unis.
« L’offensive [des rebelles à Idlib, NDLR] a été initiée par les services spéciaux américains afin d’arrêter l’avancée réussie des troupes gouvernementales [syriennes, NDLR] à l’est de Deir ez-Zor », a-t-il fait savoir.
Et il a poursuivi en disant que « l’un des principaux objectifs des rebelles était de capturer une unité de la police militaire russe, qui accomplissait des missions au poste d’observation déployé dans cette région, en tant que forces de contrôle des forces de désescalade ».
Plus tôt dans la journée, Sergueï Roudskoï avait fait savoir que, dans la nuit de mardi à mercredi, les extrémistes du Front al-Nosra avaient lancé une offensive d’envergure contre les positions des troupes gouvernementales au nord et au nord-est de Hama, dans la zone de désescalade d’Idlib.
Les membres des forces spéciales russes, appuyés par l’aviation, ont sorti d’un encerclement un peloton de 29 policiers militaires russes qui, avec des membres d’une tribu locale, ont repoussé pendant plusieurs heures des attaques de terroristes à Idlib.
Avec Sputnik