Le président vénézuélien s’en est violemment pris au discours de son homologue américain Donald Trump à la tribune des Nations unies.
Selon The Independent, Nicolas Maduro a appelé Donald Trump «le nouveau Hitler» de la politique internationale, ripostant à l'appel lancé par le président américain pour que les dirigeants mondiaux aident à rétablir la démocratie dans ce pays d’Amérique latine.
Trump avait utilisé une partie de son discours à l'Assemblée générale des Nations unies pour critiquer le gouvernement de M. Maduro, qualifié par Trump de « dictature ».
"Le magnat pense qu'il est le propriétaire du monde, mais personne ne peut menacer le Venezuela", a déclaré M. Maduro, qui n'a pas assisté à la réunion annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.
M. Maduro a également accusé M. Trump d'avoir menacé de l'assassiner.
En écho à ces propos, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza, cité par Sputnik, a souligné que Donald Trump n’était pas le président du monde et qu’il n’avait pas le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un autre pays.
Il a également précisé qu’aucun dirigeant étranger n’était à la hauteur de contester la démocratie vénézuélienne, sa souveraineté et son modèle de gouvernement.
Citant les déclarations du chef de la diplomatie vénézuélienne, l’ambassade du Venezuela aux États-Unis a écrit sur le Twitter :
«Trump n'est pas le président du monde, chaque pays ayant le droit de décider quel système veut développer son gouvernement. »