La diplomatie syrienne a annoncé que les accords sur les zones de désescalade ne sauraient jamais légitimer la présence militaire de la Turquie sur le territoire syrien, en ajoutant que Damas considérait toujours comme illégal le déploiement de troupes turques en Syrie.
Selon SANA, une source officielle auprès du ministère syrien des Affaires étrangères s’est attardée aujourd’hui, samedi 16 septembre, sur ce sujet pour dire :
« Saluant tout plan positif censé mettre fin à l’effusion du sang du peuple syrien et atténuer sa souffrance et son calvaire, le gouvernement syrien a assisté aux six tours de négociations syro-syriennes à Astana en y portant un regard positif. Les accords sur les zones de désescalade ont été scellés grâce à une consultation entre les gouvernements syrien, iranien et russe. Damas estime que l’accord sur la zone désescalade dans la province d’Idlib est une mesure provisoire ayant pour objectif de rouvrir l’ancienne route Damas-Hama-Alep, ce qui permettra d’alléger le calvaire des citoyens syriens. Le gouvernement syrien ne reculera jamais d’un iota sur l’intégrité territoriale et l’indépendance de la Syrie et n’arrêtera point la lutte contre les terroristes, quels que soient leurs protecteurs ou sponsors. »
Le sixième round des négociations inter-syriennes d’Astana a ouvert ses portes le jeudi 14 septembre à Astana, capitale kazakhe, en présence de hauts représentants des trois pays qui se sont portés garants de la trêve en Syrie, à savoir l’Iran, la Russie et la Turquie.
L’Iran est contre la présence des États-Unis à Astana https://t.co/A4ewHzRXYw pic.twitter.com/LuzALkOK5u
— Press TV Français (@PresstvFr) May 1, 2017