Le président chinois Xi Jinping et son homologue russe Vladimir Poutine se sont entretenus de l’essai nucléaire effectué par la Corée du Nord dans la matinée du 3 septembre, le jour même où la Chine accueillait ses partenaires des BRICS, le groupe des cinq grands pays émergents, à Xiamen.
Selon RT, ils se sont accordés sur une « réponse appropriée » à cet essai nucléaire.
Après l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, le président chinois s’était rendu à New York à la Trump Tower. Ses positions envers la Corée du Nord avaient enthousiasmé Trump.
Les présidents chinois et russe sont tombés d’accord sur « le désarmement nucléaire dans la péninsule coréenne, le maintien de leur relation et de leurs négociations afin de répondre aux nouvelles évolutions ».
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a pour sa part dénoncé l’essai nucléaire de la Corée du Nord et convié la communauté internationale à ne pas aggraver les tensions dans une telle conjoncture.
Deux séismes de magnitudes 6,3 puis 4,6 ont été détectés dans la nuit de samedi à dimanche, en Corée du Nord. Le Japon a confirmé par la suite le sixième essai nucléaire de Pyongyang.
Dans les heures qui ont suivi l’essai, les autorités nord-coréennes ont confirmé qu’il s’agissait bien d’une bombe H, les médias officiels précisant que l’engin pouvait être monté sur ses missiles à longue portée. « Une réussite parfaite », à en croire les déclarations faites à la télévision officielle nord-coréenne, citées par l’AFP.
La bombe H est cinq fois plus puissante que la bombe atomique larguée sur Nagasaki au Japon par les Américains en 1945.