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La géographie politique irakienne ne doit pas changer (G. Baqeri)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, Mohammad Baqeri (C) a été accueilli par son homologue turc Hulusi Akar (G), lors de sa visite officielle, à Ankara, le 15 août 2017. ©AFP

Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général de brigade, Mohammad Baqeri, a souligné que le changement géographique de l’Irak pourrait faire éclater des tensions et affrontements à l’intérieur de ce pays. « Ceci ne se limitera pas à la géographie irakienne et l’insécurité sera propagée dans les pays voisins dont l’Iran et la Turquie, ce qui est inacceptable », a-t-il précisé.

Le général de brigade Mohammad Baqeri a tenu à brosser un tableau de sa visite en Turquie et déclaré qu’il avait discuté avec le chef de l’armée turque des questions liées aux frontières communes Iran/Turquie sur lesquelles de bons accords avaient été trouvés.

Le chef d'état-major des forces armées iraniennes a ajouté que lors de cette rencontre, les deux parties s’étaient entendues sur la lutte contre le terrorisme aux frontières communes et le fait d’empêcher la circulation des terroristes.

« Le chef d’état-major turc se déplacera bientôt à Téhéran afin de compléter les négociations bilatérales sur divers sujets », a-t-il indiqué.

M. Baqeri a précisé que lors de son déplacement à Ankara, il avait abordé avec les autorités turques les questions liées à la sécurité de la région, à la Syrie, à l’Irak, ainsi que le rôle de l’Iran et de la Turquie dans le rétablissement de la paix et de la sécurité aussi bien dans la région que dans ces deux pays arabes.

S’agissant de l’Irak, le chef d’état-major des forces armées iraniennes a précisé :

« Nous avons examiné la tenue éventuelle d’un référendum sur l’indépendance du Kurdistan au nord de l’Irak et nous sommes d’accord sur le fait que la géographie politique des pays de la région dont celle de l’Irak ne devait nullement changer et que toute divergence sur l’indépendance du Kurdistan et l’autorité centrale de Bagdad devait être réglée dans le cadre de la Constitution irakienne ».

Vu les désaccords opposant les Kurdes au gouvernement central de Bagdad au sujet de Kirkouk et d’autres régions irakiennes, le changement géographique de la région pourrait déclencher, selon le général iranien, des affrontements et tensions aussi bien en Irak que dans les pays voisins dont l’Iran et la Turquie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV