Le porte-parole des Unités de mobilisation populaire d’Irak a déclaré que les accusations véhiculées contre ces unités faisaient partie d’une guerre des nerfs.
Le porte-parole des Unités de mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) a déclaré, ce vendredi 18 août, que les combattants de cette organisation prendraient part définitivement à l’opération de libération de Tal Afar.
« Juste avant le début de cette opération, on subit une nouvelle vague d’accusations et de pressions. Avant les opérations de libération de Mossoul, de Salahuddin et de Tikrit, une telle guerre des nerfs avait déjà été déclenchée, mais elle ne nous dissuadera pas par rapport à l’opération de libération de Tal Afar. Toutes les tergiversations et les interventions, visant à bloquer la contribution des Hachd dans sa lutte contre Daech, signifient un soutien indirect aux groupes terroristes », a déclaré Ahmed al-Assadi.
Il a affirmé que Daech était instrumentalisé par certains pays pour concrétiser un complot visant l’Irak et la Syrie.
« Les nations irakienne et syrienne déjoueront, par leur résistance et leur persévérance, ce grand complot », a-t-il martelé.
Le porte-parole des Unités de mobilisation populaire a souligné que l’idée de la fusion des Hachd al-Chaabi avec d’autres organisations militaires signifiait implicitement la dissolution de cette organisation.
« Les Hachd al-Chaabi ont été mises sur pied pour durer et non pas pour disparaître. »
Ahmed al-Assadi a expliqué que les Hachd étaient composées de 35.000 forces sunnites, de 7.000 Turkmènes et des milliers de yézidis et de chrétiens.
« Certains accusent les Hachd al-Chaabi de suivre les planifications de l’Iran, mais cette accusation fait partie d’une guerre des nerfs lancée avant toutes les opérations antiterroristes. Les Hachd al-Chaabi ne suivent qu’un seul objectif, celle d’assurer la sécurité du peuple irakien », a-t-il conclu.