Un pas de plus franchi dans le sens de la provocation anti-russe : les États-Unis entendent construire une base navale en Ukraine, signe qu'ils ne sont pas prêts à lâcher prise face à la Russie.
Les unités de génie de la Marine américaine ont commencé, vendredi 11 août, les travaux de construction d’une base navale, dans la ville ukrainienne d’Otchakov, au bord de la mer Noire.
Ce projet de construction fait partie d’une série de projets d’aménagement de sites militaires américains en Ukraine, disent les autorités ukrainiennes sans convaincre la Russie qui y voit un nouvel acte de défi à son encontre.
Des contrats ont été déjà signés au mois d’avril entre les États-Unis et l’Ukraine, autorisant les travaux de construction.
En effet, ces projets s’inscrivent dans le cadre du comportement antirusses des États-Unis en Europe de l’Est alors que l’OTAN tente de justifier son extension vers l’Est, en suggérant que la Russie représenterait une menace sérieuse pour ses voisins.
Dans la foulée, le chef de l’état-major de l’armée américaine Mark Milley est arrivé, jeudi 10 août, à Tbilissi, capitale géorgienne.
Accueilli par les hauts responsables militaires géorgiens, le général Mark Milley devra prendre part aux exercices militaires de l’OTAN, baptisés « Noble Partner 2017 », en cours en Géorgie depuis le 30 juillet.
Washington et Tbilissi comptent signer, en septembre, un contrat prévoyant l’implication des experts militaires américains dans les projets d’infrastructure militaires de la Géorgie.
L’ancienne présidente du parlement géorgien Nino Bourjanadze a déclaré, ce jeudi 10 août dans une interview accordée à la chaîne de télévision Russia Today, que la plus grande erreur des politiciens géorgiens était d’avoir décidé de changer de bord en s’alliant aux États-Unis.
La Russie en état d’alerte dans l’Extrême-Orienthttps://t.co/pEe4f7ZgMq pic.twitter.com/NeP31aItpt
— Presstv Francais (@PresstvFr) August 11, 2017
Elle a souligné que la Géorgie ferait mieux respecter les intérêts de la Russie au lieu de se faire un allié de Washington.
Dénonçant les tendances pro-occidentales du gouvernement géorgien, Nino Bourjanadze a affirmé que sans l’influence des États-Unis, il aurait été plus facile pour la Géorgie de jouer un rôle indépendant sur l’échiquier international.