Le porte-parole de la coalition militaire saoudienne a fait part des conditions nécessaires à la réouverture de l’aéroport international de Sanaa.
Turki Ben Saleh al-Maleki, porte-parole de la coalition militaire saoudienne, a annoncé que l’ouverture de l’aéroport international de Sanaa, au Yémen, ne se fera pas tant que l’ONU n’en prenne le contrôle.
Dans un communiqué, émis le vendredi 11 août, Turki Ben Saleh al-Maleki a demandé à l’Organisation des Nations unies de prendre la direction de l’aéroport international de Sanaa et d’en assurer la sécurité pour que l’Arabie saoudite puisse autoriser sa réouverture.
« La coalition a fermé l’aéroport de Sanaa en raison de ses inquiétudes quant à la sécurité des vols et du trafic d’armes auquel pourraient se livrer les forces d’Ansarallah », a-t-il prétendu.
Ce communiqué a été publié au lendemain des déclarations de l’émissaire des Nations unies pour le Yémen, Ismaïl Ould Cheikh Ahmed, qui a réclamé la réouverture immédiate de l’aéroport de Sanaa en vue de réduire les difficultés auxquelles fait face le peuple yéménite.
Dans la foulée, une quinzaine d’équipes de secouristes ont demandé, ce mercredi 9 août, aux parties en conflit au Yémen de faire un maximum d’efforts pour que l’aéroport s’ouvre à nouveau.
Ces équipes ont rappelé la catastrophe engendrée suite à la fermeture de l’aéroport, et avertissent de son utilité notamment pour l’acheminement des aides humanitaires mais aussi pour le transport des malades ayant un besoin urgent de se faire soigner dans des hôpitaux à l’étranger.